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ON COMPTE SUR VOUS !

– Unis contre l’extraction du sable

Samedi 19 novembre, La Tête Dans Le Sable, Grand Auverné Environnement, le Cri du bocage et le collectif Carrières du Tahun ont informé les nantais du pillage du sable en Loire Atlantique.

La Tête Dans Le Sable, Bretagne Vivante, la Confédération Paysanne 44 et la LPO 44 s’attaquent à la décision prise par les élus du pôle d’Equilibre Territorial du Pays de Retz (PETR)

Blocage de la carrière Lafarge de Saint-colomban

Blocage de la carrière Lafarge de Saint-colomban pour la venue de Christophe Béchu, ministre de la transition écologique. 

La tête dans le sable
Les soulèvements de la Terre

Depuis 8h ce matin, 8 paysan.nes en tracteurs et 60 piéton.nes occupent et bloquent la carrière Lafarge de Saint-Colomban. Cette action suprise initiée par le collectif La tête dans le Sable et le mouvement national les Soulèvements de la Terre est une réponse directe à la décision des élu.es du PETR du Pays de Retz de déroger au SCOT, schéma local censé, entre autre, protéger les terres agricoles (Espaces Agricoles Pérennes). Ce vote visait à autoriser l’aggrandissement des carrières Lafarge et GSM et l’artificialisation de 70 hectares de bocage. Cette occupation d’une des 2 carrières intervient alors que le ministre de la transition écologique Christophe Béchu se déplace aujourd’hui à quelques kilomètres de là – à Basse-Goulaine – pour une réunion avec des élus locaux pour une présentation de l’objectif « Zéro artificialisation nette ». 

Il y a 15 jours le ministre annonçait déjà reculer sur cet objectif à peine énoncé, alors que la crise écologique est aujourd’hui dramatique, démontrant ainsi toute l’hypocrisie du gouvernement en terme de politique environnementale.

Les occupant.es ont disposé ce matin, sur les machines de la carrière, des banderoles « Les élus nous ont Béchu » et « Zone d’Artficialisation Nette ». Ils invitent le ministre à se rendre sur place pour constater la manière dont les carrières dévorent le bocage et répondre de ses incohérences.

Le projet d’aggrandissement des carrières lafarge et GSM de Saint-colomban, est l’objet d’une résistance paysanne et écologiste déterminée. Il étend l’industrie climaticide du béton alors qu’il nous faut aujourd’hui urgemment changer de modèle. L’aggrandissement des carrières avance de concerve avec l’extension voisine d’un type de maraîchage industriel, gourmand en sable, qui artificialise lui aussi des centaines d’hectares de terre sous une mer de plastique. Il est aussi synonyme, au sortir d’une sécheresse historique et systémique, d’accaparement de l’eau des nappes, laissées à ciel ouvert par les bassins géants des carrières. Ce projet a été l’objet, au cours de la dernière année, de manifestations et blocages mobilisant à plusieurs reprises des centaines de personnes et dizaines de tracteurs.

C’est aujourd’hui la première fois que les opposant.es s’introduisent à l’intérieur d’une carrière. Ce geste fort, au lendemain du choix des élus locaux de déroger au SCOT et alors qu’une enquête publique pourrait suivre dans les prochains mois, est une manière d’affirmer que la lutte continue. Si des travaux de destruction du bocage survenaient par la suite, ils seraient bloqués à leur tour.

Les occupant.es invitent le ministre Christophe Béchu, mais aussi leurs soutiens à se rendre devant l’entrée de la carrière pour un échange de terrain sur l’objectif « Zéro Artficialisation Nette ».

Illes appellent à rejoindre leur lutte contre l’extension des carrières de sable et du maraîchage industriel à St-Colomban, pour la défense de la terre, de l’eau et de l’installation paysanne.

Plus c’est gros plus ça passe !


Une maxime circule chez les carriers : « il suffit de comprendre les règles pour pouvoir les contourner » (1) … Simplicité sidérante ! Et pourtant, lors de la dernière séance du comité syndical du PETR (2) du Pays de Retz, les règles du SCOT n’ont pas été détournées, elles ont carrément été piétinées.

Un tournant important ce mardi 13 septembre : il s’agissait pour les 53 délégués de valider la dérogation aux désormais fameux « Espaces Agricoles Pérennes ». Jusque-là, cette disposition destinée à protéger le foncier agricole, bloquait les 2 industriels GSM et Lafarge dans leurs volontés de s’étendre. Il y a peu, le sujet était recouvert d’une belle chape de silence (en béton armé). Cette fois, il a fait trembler l’assemblée du PETR dans des débats assez vifs. La crainte de voir plus tard ses propres projets refusés par ses pairs (appelée encore la « solidarité » entre maires), a malgré tout fait basculer l’assemblée vers la validation de la dérogation : 37 voix pour et 16 voix contre.

Plusieurs points d’étonnement :
– 8 points devaient être validés : aucun n’a été vraiment détaillé lors des débats.
– Le rapport transmis à la connaissance des élus était une note particulièrement synthétique et peu argumentée, directement écrite par les 2 carriers.

Mais l’étonnement a rapidement fait place à la stupéfaction quand, après le vote, nous avons découvert les ruses utilisées pour compenser les 69ha nécessaires (le 4ème des 8 points) :
– La commune de Saint-Colomban devra compenser sur son seul territoire les surfaces retirées à l’agriculture pour ce projet pourtant jugé d’intérêt intercommunal ! La solidarité entre maires aurait-elle ses limites ?
– Et surtout : ce sont des Espaces Naturels Protégés (3) qui seront supprimés pour compenser les surfaces envisagées pour les extensions des carrières. Pas un seul hectare situé dans les « Espaces Agricoles Non-Pérennes » (= les zones de réserve prévues pour l’urbanisation), n’a été retiré de la carte !

La double-peine environnementale pour un territoire pourtant déjà fortement agressé.

Une perte de sens totale à un moment où nous devons aller vers le Zéro Artificialisation.

Et ce n’est pas fini…Cerise amère sur ce gros gâteau de sable : 53 sur les 69 ha sont situés dans une zone où la richesse en biodiversité a été reconnue et validée depuis des années : la ZNIEFF du bocage relictuel de La Lande (4).

Étonnant, troublant même…

Pourtant, pendant cette séance, certains élus ont très clairement alerté sur les conséquences environnementales et agricoles que ces projets feront peser sur tout un territoire. Mais il semble que se mettre la tête dans le sable soit pour certain.es la position la plus adaptée, y compris pour les communes les plus concernées.

Alors bien sûr, nous continuerons encore et toujours à informer, proposer, échanger avec tous ceux qui le veulent. Nous l’avons clairement vu : les enjeux n’ont pas été compris.

Il est encore temps de stopper l’engrenage infernal dans lequel nous sommes partis.

Alors avec tous les partenaires qui le souhaitent, nous allons dès maintenant engager les procédures nécessaires.

Bien loin de nous résigner, nous bloquerons le rouleau compresseur des
carriers sur ce territoire.


(1) : «Béton, la fin d’une ère ?» : épisode 5 page 107, Heidi.new.
(2) : PETR = Pôle d’Equilibre Territorial et Rural, structure intercommunale qui vote le SCOT (Schéma de Cohérence Territorial)
(3) : Pour faire simple, les Espaces Naturels Protégés (ENP), gravés dans les documents d’urbanisme (SCOT ou PLU), sont pour la plupart des réservoirs de biodiversité. Ils ne peuvent pas être remis en cause, y compris pour les classer en Espaces Agricoles, où le règlement y est moins contraignant.
(4) : Les ZNIEFF = Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique : sont les bases pour la constitution de zones de conservation de la biodiversité.

Manifestation 13 septembre

Pour mieux comprendre la situation

La dérogation permettrait de passer outre les 20 années de protection normalement garanties par le SCOT. Ce serait alors une nouvelle barrière qui sauterait pour les projets d’extension des 2 carrières de sable de Saint-Colomban. Si les élus du PETR du Pays de Retz décidaient de voter non, les extensions devraient attendre 2033 avant de pouvoir être inscrites dans le PLU de la commune de Saint-Colomban. La décision est donc très très importante à ce stade !
Le PETR du Pays de Retz c’est une structure intercommunale qui regroupe les intercommunalités du Pays de Retz :
http://petr-paysderetz.fr/le-petr-du-pays-de-retz/
Il est composé des élus suivants :
http://petr-paysderetz.fr/les-elus/
C’est cette structure qui gère un document de planification particulièrement important qui s’appelle le SCOT :
http://petr-paysderetz.fr/le-scot/

Pour celles et ceux qui veulent aller encore plus loin sur ce sujet :
voir à partir de la page 35 du DOO du SCOT la question des espaces agricoles:
DOO-SCOT

Les arguments

L’eau : Le GIEC Pays de Loire a tiré la sonnette d’alarme : La sécheresse est l’une des conséquences les plus préoccupantes du changement climatique dans notre région. La ressource en eau est un enjeu majeur. Les 2 carrières Lafarge et GSM ainsi que le maraichage industriel ont déjà un impact considérable. Ils vont accentuer leur pression sur cette ressource avec leurs nouveaux projets.Dans ce contexte, il serait irresponsable de ne pas attendre les résultats de l’étude indépendante qui vient juste de démarrer sur la nappe de Grand-Lieu (étude HMUC par le Syndicat de Bassin Versant).
– Les paysans :
comment vouloir une alimentation locale et de qualité, souhaitée par toutes les communes, et faire fuir les paysans qui la produisent? La pression sur le foncier n’est plus tenable pour eux.
La parole des élus : à quoi bon fixer pour 20 ans des Espaces Agricoles Pérennes (*) si une dérogation suffit à les amputer de façon si importante? Quelle est la crédibilité de leurs engagements?

=> En version complète :

Argumentaire-PETR
A utiliser sans modération !

Le maraîchage industriel et l’empire Vinet : infos et sources

CE MODELE AGRICOLE QUI DETRUIT LE VIVANT

En 2017, Jean-François VINET a été condamné pour « tromperie sur la marchandise », après avoir vendu (en 2014) 800 000 concombres hollandais à des grossistes, en les faisant passer pour des français. Le label « Made in France » avait été apposé sur les légumes.

Sources : Les concombres français étaient hollandais, Ouest-France 08/04/2017

En 2021, Jean-François VINET a été condamné pour «destruction non autorisée d’une espèce animale protégée», après avoir arraché sans autorisation 430m de haies, en avril 2020, en pleine période de nidification. Elles étaient « un couloir de circulation et d’abris » pour les animaux, d’après la LPO. Lors de l’audience, le prévenu a également reconnu avoir complètement remblayé une zone humide.

Sources : Un maraîcher condamné pour avoir arraché des haies, à Machecoul-Saint-Même, en plein confinement, Courrier du pays de retz 23/06/2021

En 2019, un rapport de contrôle des rejets atmosphériques a mis en évidence des dépassements des valeurs limites d’émission applicables à la chaudière bois (utilisée pour chauffer 17 ha de serres) de l’EARL Charles VINET (lui-même co-gérant des 3 Moulins avec Jean-François VINET), pour les poussières, dioxines/furanes, plomb… Puis un inspecteur de l’environnement a constaté sur site la présence d’environ 6 000 m3 de bois déchets ne répondant pas à la définition du bois biomasse : présence de palettes peintes, de bois de démolition, de bois d’ameublement, de plastiques… Ainsi que la présence de combustibles issus du broyage de bois déchets, n’ayant pas vocation à être brûlés dans les deux chaudières du site.

Ces manquements ont poussé la préfecture de Loire-Atlantique à publier 2 arrêtés, notamment pour exiger l’évacuation sans délais des combustibles non autorisés vers une filière de traitement autorisée et pour obliger l’entreprise à surveiller l’impact de ses installations sur le milieu.

Sources : Une société visée par la préfecture à Machecoul-Saint-Même, Ouest France 01/10/2019, Arrêté de mesures d’urgences n°2019/ICPE/217, Arrêté de mise en demeure n°2019/ICPE/216

La préfecture de Vendée a autorisé la destruction des habitats de la grenouille verte et du triton palmé (2 ba-traciens pourtant protégés), en raison de « l’intérêt public majeur » qui s’attachait à la construction de serres à Commequiers. En juillet 2021, le tribunal administratif de Nantes a annulé l’arrêté qui avait autorisé les « serres géantes » à déroger à l’interdiction de destruction des espèces protégées. Il a notamment jugé que l’impact du projet en termes d’emploi est insuffisant pour justifier cette entorse à la règle. Dès le 7/09/21, le Ministère de la Transition Ecologique lui-même a sollicité l’annulation du jugement du tribunal administratif.

Sources : Vendée : Les nuages juridiques s’amoncellent au-dessus des « serres géantes » de Commequiers, Courrier Vendéen 25/06/2021, Appel TA Nantes n°1806536-1807098

ASSERVISSEMENT DES HOMMES POUR EXPLOITER LA TERRE

Pour la cueillette du muguet, la Loire-Atlantique est le seul dé-partement français à accorder un droit de travail aux étrangers (qui leur est refusé le reste de l’année), tandis que l’inspection du travail valide les contrats de travail en 48 heures seulement.

Sources : Du bonheur pour les migrants, le temps du muguet, Ouest France 18/04/2011, Travail des migrants : les méthodes musclées de “madame Catherine”, Mediacités 03/10/2019

Le maraichage peine à recruter (salaires au plus bas, contrats précaires, conditions de tra-vail difficiles). Alors, les maraichers se tournent vers de la main d’œuvre étrangère. Sous couvert « d’assurer ce que les autres ne veulent pas faire », elle est « plus souple et, for-cément, plus docile ». Ils n’ont souvent aucune idée de leurs droits. Et ils subissent une sorte de chantage au titre de séjour. « Ils savent qu’ils sont radiés s’il y a un problème », ils sont « archivés ». En clair : ils sont mis à l’écart du programme et n’auront pas de propo-sition de travail. (Propos : gérante d’association qui place les migrants.)

Sources : En Loire-Atlantique, des dizaines de réfugiées ukrainiennes participeront à la cueillette du muguet, Ouest France 29/03/2022, Emploi. 250 migrants vont cueillir le muguet dans un mois à Nantes, Ouest France 17/03/2019, Machecoul-Saint-Même. La CGT veille sur les saisonniers, Presse Océan 21/05/2021

Interdiction de parler, obligation de rester à genoux, parfois absence de toi-lettes, de point d’eau, cadences exigées par les chefs de secteur difficiles à suivre.

« Je me souviens de cette femme âgée venue améliorer sa petite retraite, un oreiller attaché autour du dos avec un tendeur, pour atténuer la douleur. »

Sources : Loire-Atlantique. Bas salaires, dur labeur : enquête sous les serres, Ouest France 16/11/2018

Comment s’enrichir un peu plus ? Les maraîchers ont trouvé un système doublement gagnant en créant des SCI pour y héberger la main d’œuvre étrangère. Ils aménagent des maisons en dortoir de 10 à 15 chambres. Les loyers sont déduits des salaires.

« Pour une maison de dix chambres, à 200 € de loyer, on arrive à 2 000 € de revenus mensuels » tout en « échappant à toutes taxes de séjour ».

Sources : Loire-Atlantique. Bas salaires, dur labeur : enquête sous les serres, Ouest France 16/11/2018

Voici maintenant la concertation

Le rouleau compresseur des 2 projets de carrières de sable veut poursuivre sa route à St-Colomban

Voici maintenant la concertation !!! Elle se fait dans le cadre des « déclarations de projet [que sont les extensions des carrières] emportant mise en compatibilité du PLU. »

Étonnant, non?
Vous ne vous y perdez pas un peu?
Nous aussi ! Consultation d’abord puis concertation ensuite ! Et au galop en plus…Service minimum réglementaire obligatoire : les carriers ne doivent pas attendre, ils sont trop pressés! Ils continuent à mettre la pression, ils dictent leur tempo. Malheureusement, les vrais enjeux n’ont toujours pas été mis sur la table…

Alors on a justement besoin de vous !

Voilà concrètement en quoi consiste cette concertation :
Du 2 mai au 11 juin 2022
« La concertation a pour but de permettre aux habitants, associations locales et de protection de l’environnement et toute autre personne concernée par ce projet de prendre connaissance des modifications projetées d’être apportées au PLU, de donner un avis à un stade précoce de la procédure sur les évolutions envisagée et le cas échéant, de formuler ses observations ou propositions sur ces modifications. Ces observations seront consolidées en bilan qui sera présenté en Conseil Municipal puis mis à disposition du public. »

soit en mairie, un registre où est mis à disposition et sur lequel on peut noter ses observations
– ou sur la plateforme : https://participer.ecollectivites.fr/processes/concertationplu

Dans les 2 lieux ce sont les mêmes documents. Vous pouvez le faire sur les 2 si vous voulez.

Vous déposez votre contribution! :
– Soit un avis précis et argumenté sur un ou des point(s) que vous connaissez bien
– Soit votre sentiment général sur l’ensemble de ces projets

Pas besoin de faire long, mais faites clair et précis.

Merci de nous transmettre une copie de vote contribution et le cas échéant des retours que vous aurez eus.

Faites suivre en masse… MERCI

Assemblée Générale 15 mai 2022

La randonnée « Découverte de l’ampleur du désastre annoncé » qui a précédé l’Assemblée Générale à réuni une centaine de personnes.

ASSEMBLEE GENERALE

Mot d’introduction par Marie Nicolas

« La tête dans le sable » est une association qui lutte contre l’extension des carrières de sable GSM (30ha) et LafargeHolcim (37ha) et contre l’’extension du maraichage industriel : à ce jour 400ha qui font de Saint-Colomban une des communes les plus impactées en Loire-Atlantique.

« La tête dans le sable » s’inscrit contre l’industrialisation et l’accaparement des terres agricoles.

A. RAPPORT MORAL présenté par Marie Nicolas et Christian Lebossé

Retour sur ce qui s’est passé depuis octobre 2021 (date de validation de la dernière AG).

  1. Consultation des Colombanais du 9/01/2022

En amont de la consultation, « la tête dans le sable » s’est engagée sur plusieurs fronts :

  • Affiches hebdomadaires déposées sur les panneaux d’affichages libres de la commune de Saint-Colomban.
  • Tractages dans les boites aux lettres.
  • Articles de presse locale (Ouest-France, Presse-Océan, le Courrier du Pays de Retz…) et nationale (Médiacités).
  • Entretiens sur des radios et TV nantaises (France3, France Bleu Loire Océan, Journal de 19h en direct sur TV Nantes, Hit West…) et nationales (France Inter dans l’émission d’Antoine Chao, France 5 dans Sur le Front d’Hugo Clément, RTL, France 24 qui a tourné un reportage qui sera diffusé dans l'émission « élément-terre » le samedi 11 juin autour de 19h et qui sera dès la veille sur Internet).
  • Réalisation d’un film qui permet de se rendre compte de l’étendue des dégâts : https://www.youtube.com/watch?v=qilrvh1qU9o
  • Mises à jour régulières du site https://latetedanslesable.fr/
  • Participation active dans la plateforme d’échanges mise en place par la municipalité.
  • Participation aux réunions publiques de présentations des projets par les carriers et la municipalité
  • Rassemblement / réunions d’informations auprès des colombanais (à Rublé) 

L’association a demandé à plusieurs reprises la possibilité de diffuser son message via les infos municipales. Ces demandes ont été refusées par la mairie de Saint-Colomban.

Les deux industriels concernés GSM et LafargeHolcim ont pu, de leur côté, bénéficier de l’appui de la commune de Saint-Colomban :

  • Organisation de réunions d’information privées pour les « riverains ». Ces réunions organisées conjointement avec la mairie, en désignant des « référents » de village étaient animées par des élus.
  • Organisation de réunions publiques de présentation des projets des industriels. « La tête dans le sable » a demandé à avoir la parole lors de ces réunions publiques : il nous a été octroyé 2 minutes contre 45 minutes pour les carriers.

A cela s’est ajouté :

  • Emploi de 6 salariés d’une entreprise de lobbying qui ont rendus visite à tous les foyers de la commune, Leur objectif : connaitre les intentions de vote et les influer.
  • Démarchage par des salariés de GSM et LafargeHolcim chez des riverains.

Résultats de cette consultation :

C’est le « Oui » qui l’a emporté, mais à seulement 74 voix d’écart. Le pourcentage de participation était le même que pour les élections municipales.

Nos griefs suite à cette consultation :

L’engagement actif du maire dans ce projet a engendré un manque flagrant de démocratie : toutes les actions de la mairie sont en faveur des carriers et jamais en lien avec « La tête dans le sable ».

L’impossibilité de voter par procuration : la raison officielle étant l’implication de la gendarmerie nécessaire et soi-disant compliquée. Cependant, suite à une conversation avec les gendarmes, il semble que ceux-ci n’aient pas été contactés à ce sujet.

La fermeture du bureau de vote à 15h : la raison officielle étant la réinstallation du restaurant scolaire alors que nous avons pu constater un vin d’honneur immédiatement après le vote en mairie

Alors que l’arrêté municipal prévoyait que le résultat de la consultation n’engageait en rien la décision de la municipalité, le maire, le soir même du dépouillement, a unilatéralement et immédiatement déclaré la mise en œuvre de la demande de modification du PLU.

Cette consultation a entrainé lors du Conseil Municipal suivant (27/01/22) l’adoption par vote à bulletin secret sans débat apparent de la demande de révision du PLU et de la demande de dérogation au SCOT.

Il semblait entendu que les extensions des sablières ne coutaient rien à la municipalité. Or, lors du vote de la modification, un second vote pour la dépense de 18 000euros pour la modification du PLU a été adopté.

Au regard de tous ces éléments, nous avons choisi de poursuivre notre lutte pour stopper les projets d’extension des sablières.

  1. Accueil d’étudiants de l’Ecole d’Architecture de Nante du 21-25/02/2022

Plusieurs équipes d’étudiants de l’école d’architecture de Nantes avaient pour mission dans le cadre d’un de leur module d’étude de réaliser un diagnostic de territoire et des projections à 5 ans. Cette semaine intensive de travail a abouti à 5 projets (allant du plus optimiste au plus dramatique) qui ont été présentés Salle de la Charmille à Geneston, en présence notamment de la maire Karine Paviza et du maire de Corcoué-sur-Logne : Claude Naud.

Nous vous invitons à consulter le site de « La tête dans le sable » pour y retrouver ces résultats : https://latetedanslesable.fr/2022/03/31/territoires-hypothetiques/

  1. La Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites de Loire-Atlantique (CDNPS)

« La tête dans le sable » a intégré la CDNPS en tant que représentant FNE (France Nature Environnement) de la formation « carrières ». Cette commission est composée de représentants de collectivités, de service de l'État, d'acteurs économiques (carriers notamment) et de représentants de la société civile (associations de consommateurs, associations de protection de l'environnement). Elle rend un avis sur le projet de schéma régional et surtout, elle émet un avis sur les projets de décision préfectorale relatif aux carrières (création, extension …)

  1. Création d’un collectif de lutte contre les carriers en Loire-Atlantique.

Le collectif regroupe des associations de Guéméné-Penfao, Soudan, Grand-Auverné et Saint-Colomban. En décembre 2021, nous avons pu organiser une première conférence de presse commune à Saint-Colomban.

Le collectif est amené à s’agrandir car d'autres projets de carrières ou d'extensions voient le jour : Vertou, Saint-Sulpice des Landes…

  1. Réalisation d’un argumentaire à destination des citoyens et des élus du PETR.

Un dossier complet reprenant nos différents arguments a été finalisé et envoyé à différents élus. Ce dossier est consultable et peut-être partagé vers le plus grand nombre : https://latetedanslesable.fr/2022/05/18/extensions-des-carrieresde-saint-colomban-pour-qui-pourquoi/

  1. Les rencontres.
  • Chloé Girardeau Moitié : Vice-présidente Ressources, milieux naturels, biodiversité et action foncière du Conseil Départemental 44. La rencontre s’est déroulée avec les représentants du collectif de lutte contre l’extension des carrières. Elle nous accorde son soutien moral mais cela ne dépend pas de ses compétences. Il est prévu de la rencontrer à nouveau car elle doit relayer nos demandes auprès de ses collègues et évaluer avec eux la possibilité d’une intervention.
  • DREAL, DDTM, Police de l’eau et secrétaire générale de la préfecture : En période électorale, les responsables présents étaient soumis au devoir de réserve donc pas de prise de décision possible.
  • Conseil Régional : Temps d’échanges avec 2 groupes d’opposition (Ecologie et Le Printemps) qui sont d’accord avec nous et feront peut-être une intervention lors de la prochaine séance plénière (suite à un courrier que l’on enverra à la présidente).
  • Yannick Haury, Député de la 9ème circonscription de la région (en Marche) : pas d’engagement concret.
  • Les délégués de la 9ème circonscription et de la 10ème circonscription NUPES : Mme MACON et M. CAILLETEAU. Soutien affirmé d’Hélène MACON. Ces deux candidats sont présents sur la journée du 15 mai 2022. 
  • Michel Ménard, Président du Département, en présence de nos 2 conseillers départementaux Karine Paviza et Yannik Fétiveau, qui sont attentifs à ce qui se passe. A notre écoute.

Nous avons également envoyé un courrier au président pour que la CLE (Commission Locale de L’Eau) pour qu’elle puisse s'opposer aux extensions des carrières. La CLE avait initié l'étude HMUC (Analyse Hydrologie Milieux Usages Climat).

  1. La problèmatique du maraîchage industriel.

Nous avons souhaité rencontrer les Maraichers Nantais mais sans que notre échange aboutisse à de possibles avancées et les maraichers industriels continuent à s’étendre et répandre des produits phytosanitaires destructeurs de la biodiversité sur notre territoire.

Où ?

Les maraichers industriels Vinet et Gallon ont racheté

  • A Saint-Colomban : la ferme de la Mandironnière, la ferme de la Brosse Gaspaille, la ferme de la Gergue, la ferme à Besson.
  • A Saint-Philbert-de-Grand-Lieu : la ferme du Redour, la ferme du Panveau.
  • A La Chevrolière, La Buchetière.

Face à ce désastre, nous constatons notre impuissance et désarroi face à cette pollution et cet accaparement des terres. Les techniques utilisées pour ces rachats sont indignes. Pour exemple, une société de maraichage industriel a acheté pour une somme colossale une EARL qui était en production laitière. Elle a ensuite organisé le départ du fermier et récupéré ses fermages pour y faire du maraichage industriel, alors que certains des propriétaires de ces terres sont opposé à ce type de culture…

Nous avons constaté du détournement de la rivière du Redour, par la société Vinet, pour alimenter les bassines d’arrosage et de nettoyage. Nous avons prévenu la police de l’eau et la préfecture, sans réponse actuellement.

Nous avons constaté les dépôts et enfouissements de matières plastiques dans les champs des maraichers industriels. Nous avons prévenu la mairesse de Geneston et sommes en attente de réponse.

Nous sommes attentifs aux informations quant au projet de créer un méthaniseur (certainement alimenté par des cultures intermédiaires pour faire face au besoin de la rotation de culture).

Nous avons été informés que pour l’entreprise « Les 3 Moulins » : la cogénération implique des serres chauffées sans culture à l’intérieur (appât de la vente de l’électricité) ce qui est absolument interdit en France ! Alors même que dans la presse, il se plaint de la situation économique difficile pour les MI !!!

Rapport Moral soumis au vote et validé à l’unanimité des votants

B. RAPPORT FINANCIER présenté par Colette Arnaud

Lors de la dernière Assemblée Générale avaient été présentés un compte de résultat et un bilan provisoire. Les comptes aujourd’hui clôturés varient peu de ce qui avait été annoncé ; à savoir un résultat positif de 3 565,85€. C’est un résultat positif mais qui reste fragile car les dépenses juridiques prévues en 2022 risquent d’être importantes.

Le compte de résultat et le bilan courent de la création de l’association en juillet 2020 au 31 décembre 2021. Ceci est possible à la naissance d’une association. L’organisation du week-end des Soulèvements De La Terre en juin 2021 représente environ 70% du budget. Financièrement cette action relève globalement d’une opération blanche à savoir un équilibre entre les dépenses et les produits.

Les disponibilités de l’association correspondent actuellement au résultat 2021 car il s’agit d’une prmière année et demie d’existence.

Les personnes qui souhaitent avoir accès au compte de résultat et au bilan peuvent en faire la demande via la messagerie de « La tête dans le sable ».

Rapport Financier soumis au vote et validé à l’unanimité des votants

C. PERSPECTIVES présentées par Benjamin Boileau, Marie Nicolas et Christian Lebossé

  1. Procédure de concertation de déclaration de projet portant sur la mise en compatibilité du PLU.

Cette concertation se déroule du 2 mai au 11 juin 2022 : la mairie de Saint-Colomban met à disposition (en mairie et sur la plateforme de participation citoyenne) des documents d’informations et un registre pour que chacun puisse noter ses observations et avis. Le bilan de ces avis sera ensuite présenté au Conseil Municipal puis envoyé au SCOT du Pays de Retz.

Nous lançons un appel général à la mobilisation concernant la concertation à St Co du 2 mai au 11 juin.

  1. PETR Du Pays de Retz

Le PETR du Pays de Retz votera probablement à la mi-septembre pour donner son feu vert ou pas concernant la demande des carriers de dérogation aux espaces agricoles pérennes du SCOT (les carriers travaillent sur les compensations aux 70ha qu'ils doivent retirer à ces EAP).

Nous avons envoyé aux élus du PETR l’argumentaire et seront présents lors des réunions de cette instance, à l’extérieur ou à l’intérieur. Nous serons présents lors du prochain Comité Syndical du PETR le 3 juin à Machecoul pour qu’ils sachent qu’on est là, qu’on s’informe et que nous serons toujours là en septembre. La Confédération Paysanne se joint à nous sur cette action.

  1. Appal à rassemblement le 3 JUILLET 2022 à Saint Colomban.

Comme en 2021, nous nous allions aux Soulèvements de la Terre (mouvement national qui lutte contre l’accaparement des terres, la privatisation de l’eau (Bassines) et mènerons conjointement une action à Saint-Colomban le 3 juillet prochain.

  1. Les rencontres.

Nous avons invité les différents candidats aux législatives à nous rencontrer, à l’exception des candidats du Rassemblement National.

  1. Le juridique.

Nos avocats Thomas Dubreuil et Maxime Le Borgne continuent à surveiller ce qu’il se passe concernant la modification du PLU, la révision du SCOT et les projets des maraichers industriels.

Actualités et perspectives soumises au vote et validées à l’unanimité des votants

D. BUDGET PREVISIONNEL 2022 présenté par Colette Arnaud

Nous avons établi un prévisionnel à hauteur de 15 000€. Ce budget a pour objectif de se donner les moyens d’aller en justice pour stopper ou freiner les différents projets des carriers ou des maraîchers industriels. Nous comptons sur une grande campagne de dons pour financer ces opérations (lancement à l’été 2022).

Les personnes qui souhaitent avoir accès au budget prévisionnel peuvent en faire la demande via la messagerie de « La tête dans le sable ».

Budget prévisionnel soumis au vote et validé à l’unanimité des votants

E. VIE ASSOCIATIVE ET CONSEIL D’ADMINISTRATION présentés par Jacki Herbet

  1. Les adhésions.

Les montants des adhésions restent aux tarifs 2021, à savoir

  • Une adhésion à montant libre à partir de 2€
  • Une adhésion de soutien : 10€

Adhésions et Dons peuvent être réalisés via la plateforme HelloAsso mais aussi en espèces, par virement ou par chèque.

Tarifs soumis au vote et validés à l’unanimité des votants

  1. Election du Conseil d’Administration

L’ensemble des membres se représente et Bertille GRASSET a transmis sa candidature.

Statutairement, renouvellement d’un 1/3 du CA, sont donc tirés au sort 4 noms qui seront soumis au vote pour réélection : Didier BILLON ; Martin BOILEAU ; Benjamin BOILEAU ; Pierre DOUVILLE

Sont élus à l’unanimité :

Didier BILLON ; Martin BOILEAU ; Benjamin BOILEAU ; Pierre DOUVILLE ; Bertille GRASSET

Le Conseil d’Administration est constitué comme suit :

Colette ARNAUD, Didier BILLON, Benjamin BOILEAU, Martin BOILEAU, Régis BOILEAU, Jean-Claude CAMUS, Pierre DOUVILLE, Bertille GRASSET ; Sandrine GUY, Jacki HERBET, Sylvain JALLOT, Christian LEBOSSE, Annie LE POULEN, Marie NICOLAS

Pour rappel, les 14 membres agissent au titre de co-président.e. de l’association

Marchands de sable, le film

Pour prendre de la hauteur et avoir une idée précise de l’étendue des dégâts nous vous invitons à jeter un oeil au film Marchand de sable