Plus c’est gros plus ça passe !


Une maxime circule chez les carriers : « il suffit de comprendre les règles pour pouvoir les contourner » (1) … Simplicité sidérante ! Et pourtant, lors de la dernière séance du comité syndical du PETR (2) du Pays de Retz, les règles du SCOT n’ont pas été détournées, elles ont carrément été piétinées.

Un tournant important ce mardi 13 septembre : il s’agissait pour les 53 délégués de valider la dérogation aux désormais fameux « Espaces Agricoles Pérennes ». Jusque-là, cette disposition destinée à protéger le foncier agricole, bloquait les 2 industriels GSM et Lafarge dans leurs volontés de s’étendre. Il y a peu, le sujet était recouvert d’une belle chape de silence (en béton armé). Cette fois, il a fait trembler l’assemblée du PETR dans des débats assez vifs. La crainte de voir plus tard ses propres projets refusés par ses pairs (appelée encore la « solidarité » entre maires), a malgré tout fait basculer l’assemblée vers la validation de la dérogation : 37 voix pour et 16 voix contre.

Plusieurs points d’étonnement :
– 8 points devaient être validés : aucun n’a été vraiment détaillé lors des débats.
– Le rapport transmis à la connaissance des élus était une note particulièrement synthétique et peu argumentée, directement écrite par les 2 carriers.

Mais l’étonnement a rapidement fait place à la stupéfaction quand, après le vote, nous avons découvert les ruses utilisées pour compenser les 69ha nécessaires (le 4ème des 8 points) :
– La commune de Saint-Colomban devra compenser sur son seul territoire les surfaces retirées à l’agriculture pour ce projet pourtant jugé d’intérêt intercommunal ! La solidarité entre maires aurait-elle ses limites ?
– Et surtout : ce sont des Espaces Naturels Protégés (3) qui seront supprimés pour compenser les surfaces envisagées pour les extensions des carrières. Pas un seul hectare situé dans les « Espaces Agricoles Non-Pérennes » (= les zones de réserve prévues pour l’urbanisation), n’a été retiré de la carte !

La double-peine environnementale pour un territoire pourtant déjà fortement agressé.

Une perte de sens totale à un moment où nous devons aller vers le Zéro Artificialisation.

Et ce n’est pas fini…Cerise amère sur ce gros gâteau de sable : 53 sur les 69 ha sont situés dans une zone où la richesse en biodiversité a été reconnue et validée depuis des années : la ZNIEFF du bocage relictuel de La Lande (4).

Étonnant, troublant même…

Pourtant, pendant cette séance, certains élus ont très clairement alerté sur les conséquences environnementales et agricoles que ces projets feront peser sur tout un territoire. Mais il semble que se mettre la tête dans le sable soit pour certain.es la position la plus adaptée, y compris pour les communes les plus concernées.

Alors bien sûr, nous continuerons encore et toujours à informer, proposer, échanger avec tous ceux qui le veulent. Nous l’avons clairement vu : les enjeux n’ont pas été compris.

Il est encore temps de stopper l’engrenage infernal dans lequel nous sommes partis.

Alors avec tous les partenaires qui le souhaitent, nous allons dès maintenant engager les procédures nécessaires.

Bien loin de nous résigner, nous bloquerons le rouleau compresseur des
carriers sur ce territoire.


(1) : «Béton, la fin d’une ère ?» : épisode 5 page 107, Heidi.new.
(2) : PETR = Pôle d’Equilibre Territorial et Rural, structure intercommunale qui vote le SCOT (Schéma de Cohérence Territorial)
(3) : Pour faire simple, les Espaces Naturels Protégés (ENP), gravés dans les documents d’urbanisme (SCOT ou PLU), sont pour la plupart des réservoirs de biodiversité. Ils ne peuvent pas être remis en cause, y compris pour les classer en Espaces Agricoles, où le règlement y est moins contraignant.
(4) : Les ZNIEFF = Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique : sont les bases pour la constitution de zones de conservation de la biodiversité.

Manifestation 13 septembre

Pour mieux comprendre la situation

La dérogation permettrait de passer outre les 20 années de protection normalement garanties par le SCOT. Ce serait alors une nouvelle barrière qui sauterait pour les projets d’extension des 2 carrières de sable de Saint-Colomban. Si les élus du PETR du Pays de Retz décidaient de voter non, les extensions devraient attendre 2033 avant de pouvoir être inscrites dans le PLU de la commune de Saint-Colomban. La décision est donc très très importante à ce stade !
Le PETR du Pays de Retz c’est une structure intercommunale qui regroupe les intercommunalités du Pays de Retz :
http://petr-paysderetz.fr/le-petr-du-pays-de-retz/
Il est composé des élus suivants :
http://petr-paysderetz.fr/les-elus/
C’est cette structure qui gère un document de planification particulièrement important qui s’appelle le SCOT :
http://petr-paysderetz.fr/le-scot/

Pour celles et ceux qui veulent aller encore plus loin sur ce sujet :
voir à partir de la page 35 du DOO du SCOT la question des espaces agricoles:
DOO-SCOT

Les arguments

L’eau : Le GIEC Pays de Loire a tiré la sonnette d’alarme : La sécheresse est l’une des conséquences les plus préoccupantes du changement climatique dans notre région. La ressource en eau est un enjeu majeur. Les 2 carrières Lafarge et GSM ainsi que le maraichage industriel ont déjà un impact considérable. Ils vont accentuer leur pression sur cette ressource avec leurs nouveaux projets.Dans ce contexte, il serait irresponsable de ne pas attendre les résultats de l’étude indépendante qui vient juste de démarrer sur la nappe de Grand-Lieu (étude HMUC par le Syndicat de Bassin Versant).
– Les paysans :
comment vouloir une alimentation locale et de qualité, souhaitée par toutes les communes, et faire fuir les paysans qui la produisent? La pression sur le foncier n’est plus tenable pour eux.
La parole des élus : à quoi bon fixer pour 20 ans des Espaces Agricoles Pérennes (*) si une dérogation suffit à les amputer de façon si importante? Quelle est la crédibilité de leurs engagements?

=> En version complète :

Argumentaire-PETR
A utiliser sans modération !

Le maraîchage industriel et l’empire Vinet : infos et sources

CE MODELE AGRICOLE QUI DETRUIT LE VIVANT

En 2017, Jean-François VINET a été condamné pour « tromperie sur la marchandise », après avoir vendu (en 2014) 800 000 concombres hollandais à des grossistes, en les faisant passer pour des français. Le label « Made in France » avait été apposé sur les légumes.

Sources : Les concombres français étaient hollandais, Ouest-France 08/04/2017

En 2021, Jean-François VINET a été condamné pour «destruction non autorisée d’une espèce animale protégée», après avoir arraché sans autorisation 430m de haies, en avril 2020, en pleine période de nidification. Elles étaient « un couloir de circulation et d’abris » pour les animaux, d’après la LPO. Lors de l’audience, le prévenu a également reconnu avoir complètement remblayé une zone humide.

Sources : Un maraîcher condamné pour avoir arraché des haies, à Machecoul-Saint-Même, en plein confinement, Courrier du pays de retz 23/06/2021

En 2019, un rapport de contrôle des rejets atmosphériques a mis en évidence des dépassements des valeurs limites d’émission applicables à la chaudière bois (utilisée pour chauffer 17 ha de serres) de l’EARL Charles VINET (lui-même co-gérant des 3 Moulins avec Jean-François VINET), pour les poussières, dioxines/furanes, plomb… Puis un inspecteur de l’environnement a constaté sur site la présence d’environ 6 000 m3 de bois déchets ne répondant pas à la définition du bois biomasse : présence de palettes peintes, de bois de démolition, de bois d’ameublement, de plastiques… Ainsi que la présence de combustibles issus du broyage de bois déchets, n’ayant pas vocation à être brûlés dans les deux chaudières du site.

Ces manquements ont poussé la préfecture de Loire-Atlantique à publier 2 arrêtés, notamment pour exiger l’évacuation sans délais des combustibles non autorisés vers une filière de traitement autorisée et pour obliger l’entreprise à surveiller l’impact de ses installations sur le milieu.

Sources : Une société visée par la préfecture à Machecoul-Saint-Même, Ouest France 01/10/2019, Arrêté de mesures d’urgences n°2019/ICPE/217, Arrêté de mise en demeure n°2019/ICPE/216

La préfecture de Vendée a autorisé la destruction des habitats de la grenouille verte et du triton palmé (2 ba-traciens pourtant protégés), en raison de « l’intérêt public majeur » qui s’attachait à la construction de serres à Commequiers. En juillet 2021, le tribunal administratif de Nantes a annulé l’arrêté qui avait autorisé les « serres géantes » à déroger à l’interdiction de destruction des espèces protégées. Il a notamment jugé que l’impact du projet en termes d’emploi est insuffisant pour justifier cette entorse à la règle. Dès le 7/09/21, le Ministère de la Transition Ecologique lui-même a sollicité l’annulation du jugement du tribunal administratif.

Sources : Vendée : Les nuages juridiques s’amoncellent au-dessus des « serres géantes » de Commequiers, Courrier Vendéen 25/06/2021, Appel TA Nantes n°1806536-1807098

ASSERVISSEMENT DES HOMMES POUR EXPLOITER LA TERRE

Pour la cueillette du muguet, la Loire-Atlantique est le seul dé-partement français à accorder un droit de travail aux étrangers (qui leur est refusé le reste de l’année), tandis que l’inspection du travail valide les contrats de travail en 48 heures seulement.

Sources : Du bonheur pour les migrants, le temps du muguet, Ouest France 18/04/2011, Travail des migrants : les méthodes musclées de “madame Catherine”, Mediacités 03/10/2019

Le maraichage peine à recruter (salaires au plus bas, contrats précaires, conditions de tra-vail difficiles). Alors, les maraichers se tournent vers de la main d’œuvre étrangère. Sous couvert « d’assurer ce que les autres ne veulent pas faire », elle est « plus souple et, for-cément, plus docile ». Ils n’ont souvent aucune idée de leurs droits. Et ils subissent une sorte de chantage au titre de séjour. « Ils savent qu’ils sont radiés s’il y a un problème », ils sont « archivés ». En clair : ils sont mis à l’écart du programme et n’auront pas de propo-sition de travail. (Propos : gérante d’association qui place les migrants.)

Sources : En Loire-Atlantique, des dizaines de réfugiées ukrainiennes participeront à la cueillette du muguet, Ouest France 29/03/2022, Emploi. 250 migrants vont cueillir le muguet dans un mois à Nantes, Ouest France 17/03/2019, Machecoul-Saint-Même. La CGT veille sur les saisonniers, Presse Océan 21/05/2021

Interdiction de parler, obligation de rester à genoux, parfois absence de toi-lettes, de point d’eau, cadences exigées par les chefs de secteur difficiles à suivre.

« Je me souviens de cette femme âgée venue améliorer sa petite retraite, un oreiller attaché autour du dos avec un tendeur, pour atténuer la douleur. »

Sources : Loire-Atlantique. Bas salaires, dur labeur : enquête sous les serres, Ouest France 16/11/2018

Comment s’enrichir un peu plus ? Les maraîchers ont trouvé un système doublement gagnant en créant des SCI pour y héberger la main d’œuvre étrangère. Ils aménagent des maisons en dortoir de 10 à 15 chambres. Les loyers sont déduits des salaires.

« Pour une maison de dix chambres, à 200 € de loyer, on arrive à 2 000 € de revenus mensuels » tout en « échappant à toutes taxes de séjour ».

Sources : Loire-Atlantique. Bas salaires, dur labeur : enquête sous les serres, Ouest France 16/11/2018

Voici maintenant la concertation

Le rouleau compresseur des 2 projets de carrières de sable veut poursuivre sa route à St-Colomban

Voici maintenant la concertation !!! Elle se fait dans le cadre des « déclarations de projet [que sont les extensions des carrières] emportant mise en compatibilité du PLU. »

Étonnant, non?
Vous ne vous y perdez pas un peu?
Nous aussi ! Consultation d’abord puis concertation ensuite ! Et au galop en plus…Service minimum réglementaire obligatoire : les carriers ne doivent pas attendre, ils sont trop pressés! Ils continuent à mettre la pression, ils dictent leur tempo. Malheureusement, les vrais enjeux n’ont toujours pas été mis sur la table…

Alors on a justement besoin de vous !

Voilà concrètement en quoi consiste cette concertation :
Du 2 mai au 11 juin 2022
« La concertation a pour but de permettre aux habitants, associations locales et de protection de l’environnement et toute autre personne concernée par ce projet de prendre connaissance des modifications projetées d’être apportées au PLU, de donner un avis à un stade précoce de la procédure sur les évolutions envisagée et le cas échéant, de formuler ses observations ou propositions sur ces modifications. Ces observations seront consolidées en bilan qui sera présenté en Conseil Municipal puis mis à disposition du public. »

soit en mairie, un registre où est mis à disposition et sur lequel on peut noter ses observations
– ou sur la plateforme : https://participer.ecollectivites.fr/processes/concertationplu

Dans les 2 lieux ce sont les mêmes documents. Vous pouvez le faire sur les 2 si vous voulez.

Vous déposez votre contribution! :
– Soit un avis précis et argumenté sur un ou des point(s) que vous connaissez bien
– Soit votre sentiment général sur l’ensemble de ces projets

Pas besoin de faire long, mais faites clair et précis.

Merci de nous transmettre une copie de vote contribution et le cas échéant des retours que vous aurez eus.

Faites suivre en masse… MERCI

Assemblée Générale 15 mai 2022

La randonnée « Découverte de l’ampleur du désastre annoncé » qui a précédé l’Assemblée Générale à réuni une centaine de personnes.

ASSEMBLEE GENERALE

Mot d’introduction par Marie Nicolas

« La tête dans le sable » est une association qui lutte contre l’extension des carrières de sable GSM (30ha) et LafargeHolcim (37ha) et contre l’’extension du maraichage industriel : à ce jour 400ha qui font de Saint-Colomban une des communes les plus impactées en Loire-Atlantique.

« La tête dans le sable » s’inscrit contre l’industrialisation et l’accaparement des terres agricoles.

A. RAPPORT MORAL présenté par Marie Nicolas et Christian Lebossé

Retour sur ce qui s’est passé depuis octobre 2021 (date de validation de la dernière AG).

  1. Consultation des Colombanais du 9/01/2022

En amont de la consultation, « la tête dans le sable » s’est engagée sur plusieurs fronts :

  • Affiches hebdomadaires déposées sur les panneaux d’affichages libres de la commune de Saint-Colomban.
  • Tractages dans les boites aux lettres.
  • Articles de presse locale (Ouest-France, Presse-Océan, le Courrier du Pays de Retz…) et nationale (Médiacités).
  • Entretiens sur des radios et TV nantaises (France3, France Bleu Loire Océan, Journal de 19h en direct sur TV Nantes, Hit West…) et nationales (France Inter dans l’émission d’Antoine Chao, France 5 dans Sur le Front d’Hugo Clément, RTL, France 24 qui a tourné un reportage qui sera diffusé dans l'émission « élément-terre » le samedi 11 juin autour de 19h et qui sera dès la veille sur Internet).
  • Réalisation d’un film qui permet de se rendre compte de l’étendue des dégâts : https://www.youtube.com/watch?v=qilrvh1qU9o
  • Mises à jour régulières du site https://latetedanslesable.fr/
  • Participation active dans la plateforme d’échanges mise en place par la municipalité.
  • Participation aux réunions publiques de présentations des projets par les carriers et la municipalité
  • Rassemblement / réunions d’informations auprès des colombanais (à Rublé) 

L’association a demandé à plusieurs reprises la possibilité de diffuser son message via les infos municipales. Ces demandes ont été refusées par la mairie de Saint-Colomban.

Les deux industriels concernés GSM et LafargeHolcim ont pu, de leur côté, bénéficier de l’appui de la commune de Saint-Colomban :

  • Organisation de réunions d’information privées pour les « riverains ». Ces réunions organisées conjointement avec la mairie, en désignant des « référents » de village étaient animées par des élus.
  • Organisation de réunions publiques de présentation des projets des industriels. « La tête dans le sable » a demandé à avoir la parole lors de ces réunions publiques : il nous a été octroyé 2 minutes contre 45 minutes pour les carriers.

A cela s’est ajouté :

  • Emploi de 6 salariés d’une entreprise de lobbying qui ont rendus visite à tous les foyers de la commune, Leur objectif : connaitre les intentions de vote et les influer.
  • Démarchage par des salariés de GSM et LafargeHolcim chez des riverains.

Résultats de cette consultation :

C’est le « Oui » qui l’a emporté, mais à seulement 74 voix d’écart. Le pourcentage de participation était le même que pour les élections municipales.

Nos griefs suite à cette consultation :

L’engagement actif du maire dans ce projet a engendré un manque flagrant de démocratie : toutes les actions de la mairie sont en faveur des carriers et jamais en lien avec « La tête dans le sable ».

L’impossibilité de voter par procuration : la raison officielle étant l’implication de la gendarmerie nécessaire et soi-disant compliquée. Cependant, suite à une conversation avec les gendarmes, il semble que ceux-ci n’aient pas été contactés à ce sujet.

La fermeture du bureau de vote à 15h : la raison officielle étant la réinstallation du restaurant scolaire alors que nous avons pu constater un vin d’honneur immédiatement après le vote en mairie

Alors que l’arrêté municipal prévoyait que le résultat de la consultation n’engageait en rien la décision de la municipalité, le maire, le soir même du dépouillement, a unilatéralement et immédiatement déclaré la mise en œuvre de la demande de modification du PLU.

Cette consultation a entrainé lors du Conseil Municipal suivant (27/01/22) l’adoption par vote à bulletin secret sans débat apparent de la demande de révision du PLU et de la demande de dérogation au SCOT.

Il semblait entendu que les extensions des sablières ne coutaient rien à la municipalité. Or, lors du vote de la modification, un second vote pour la dépense de 18 000euros pour la modification du PLU a été adopté.

Au regard de tous ces éléments, nous avons choisi de poursuivre notre lutte pour stopper les projets d’extension des sablières.

  1. Accueil d’étudiants de l’Ecole d’Architecture de Nante du 21-25/02/2022

Plusieurs équipes d’étudiants de l’école d’architecture de Nantes avaient pour mission dans le cadre d’un de leur module d’étude de réaliser un diagnostic de territoire et des projections à 5 ans. Cette semaine intensive de travail a abouti à 5 projets (allant du plus optimiste au plus dramatique) qui ont été présentés Salle de la Charmille à Geneston, en présence notamment de la maire Karine Paviza et du maire de Corcoué-sur-Logne : Claude Naud.

Nous vous invitons à consulter le site de « La tête dans le sable » pour y retrouver ces résultats : https://latetedanslesable.fr/2022/03/31/territoires-hypothetiques/

  1. La Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites de Loire-Atlantique (CDNPS)

« La tête dans le sable » a intégré la CDNPS en tant que représentant FNE (France Nature Environnement) de la formation « carrières ». Cette commission est composée de représentants de collectivités, de service de l'État, d'acteurs économiques (carriers notamment) et de représentants de la société civile (associations de consommateurs, associations de protection de l'environnement). Elle rend un avis sur le projet de schéma régional et surtout, elle émet un avis sur les projets de décision préfectorale relatif aux carrières (création, extension …)

  1. Création d’un collectif de lutte contre les carriers en Loire-Atlantique.

Le collectif regroupe des associations de Guéméné-Penfao, Soudan, Grand-Auverné et Saint-Colomban. En décembre 2021, nous avons pu organiser une première conférence de presse commune à Saint-Colomban.

Le collectif est amené à s’agrandir car d'autres projets de carrières ou d'extensions voient le jour : Vertou, Saint-Sulpice des Landes…

  1. Réalisation d’un argumentaire à destination des citoyens et des élus du PETR.

Un dossier complet reprenant nos différents arguments a été finalisé et envoyé à différents élus. Ce dossier est consultable et peut-être partagé vers le plus grand nombre : https://latetedanslesable.fr/2022/05/18/extensions-des-carrieresde-saint-colomban-pour-qui-pourquoi/

  1. Les rencontres.
  • Chloé Girardeau Moitié : Vice-présidente Ressources, milieux naturels, biodiversité et action foncière du Conseil Départemental 44. La rencontre s’est déroulée avec les représentants du collectif de lutte contre l’extension des carrières. Elle nous accorde son soutien moral mais cela ne dépend pas de ses compétences. Il est prévu de la rencontrer à nouveau car elle doit relayer nos demandes auprès de ses collègues et évaluer avec eux la possibilité d’une intervention.
  • DREAL, DDTM, Police de l’eau et secrétaire générale de la préfecture : En période électorale, les responsables présents étaient soumis au devoir de réserve donc pas de prise de décision possible.
  • Conseil Régional : Temps d’échanges avec 2 groupes d’opposition (Ecologie et Le Printemps) qui sont d’accord avec nous et feront peut-être une intervention lors de la prochaine séance plénière (suite à un courrier que l’on enverra à la présidente).
  • Yannick Haury, Député de la 9ème circonscription de la région (en Marche) : pas d’engagement concret.
  • Les délégués de la 9ème circonscription et de la 10ème circonscription NUPES : Mme MACON et M. CAILLETEAU. Soutien affirmé d’Hélène MACON. Ces deux candidats sont présents sur la journée du 15 mai 2022. 
  • Michel Ménard, Président du Département, en présence de nos 2 conseillers départementaux Karine Paviza et Yannik Fétiveau, qui sont attentifs à ce qui se passe. A notre écoute.

Nous avons également envoyé un courrier au président pour que la CLE (Commission Locale de L’Eau) pour qu’elle puisse s'opposer aux extensions des carrières. La CLE avait initié l'étude HMUC (Analyse Hydrologie Milieux Usages Climat).

  1. La problèmatique du maraîchage industriel.

Nous avons souhaité rencontrer les Maraichers Nantais mais sans que notre échange aboutisse à de possibles avancées et les maraichers industriels continuent à s’étendre et répandre des produits phytosanitaires destructeurs de la biodiversité sur notre territoire.

Où ?

Les maraichers industriels Vinet et Gallon ont racheté

  • A Saint-Colomban : la ferme de la Mandironnière, la ferme de la Brosse Gaspaille, la ferme de la Gergue, la ferme à Besson.
  • A Saint-Philbert-de-Grand-Lieu : la ferme du Redour, la ferme du Panveau.
  • A La Chevrolière, La Buchetière.

Face à ce désastre, nous constatons notre impuissance et désarroi face à cette pollution et cet accaparement des terres. Les techniques utilisées pour ces rachats sont indignes. Pour exemple, une société de maraichage industriel a acheté pour une somme colossale une EARL qui était en production laitière. Elle a ensuite organisé le départ du fermier et récupéré ses fermages pour y faire du maraichage industriel, alors que certains des propriétaires de ces terres sont opposé à ce type de culture…

Nous avons constaté du détournement de la rivière du Redour, par la société Vinet, pour alimenter les bassines d’arrosage et de nettoyage. Nous avons prévenu la police de l’eau et la préfecture, sans réponse actuellement.

Nous avons constaté les dépôts et enfouissements de matières plastiques dans les champs des maraichers industriels. Nous avons prévenu la mairesse de Geneston et sommes en attente de réponse.

Nous sommes attentifs aux informations quant au projet de créer un méthaniseur (certainement alimenté par des cultures intermédiaires pour faire face au besoin de la rotation de culture).

Nous avons été informés que pour l’entreprise « Les 3 Moulins » : la cogénération implique des serres chauffées sans culture à l’intérieur (appât de la vente de l’électricité) ce qui est absolument interdit en France ! Alors même que dans la presse, il se plaint de la situation économique difficile pour les MI !!!

Rapport Moral soumis au vote et validé à l’unanimité des votants

B. RAPPORT FINANCIER présenté par Colette Arnaud

Lors de la dernière Assemblée Générale avaient été présentés un compte de résultat et un bilan provisoire. Les comptes aujourd’hui clôturés varient peu de ce qui avait été annoncé ; à savoir un résultat positif de 3 565,85€. C’est un résultat positif mais qui reste fragile car les dépenses juridiques prévues en 2022 risquent d’être importantes.

Le compte de résultat et le bilan courent de la création de l’association en juillet 2020 au 31 décembre 2021. Ceci est possible à la naissance d’une association. L’organisation du week-end des Soulèvements De La Terre en juin 2021 représente environ 70% du budget. Financièrement cette action relève globalement d’une opération blanche à savoir un équilibre entre les dépenses et les produits.

Les disponibilités de l’association correspondent actuellement au résultat 2021 car il s’agit d’une prmière année et demie d’existence.

Les personnes qui souhaitent avoir accès au compte de résultat et au bilan peuvent en faire la demande via la messagerie de « La tête dans le sable ».

Rapport Financier soumis au vote et validé à l’unanimité des votants

C. PERSPECTIVES présentées par Benjamin Boileau, Marie Nicolas et Christian Lebossé

  1. Procédure de concertation de déclaration de projet portant sur la mise en compatibilité du PLU.

Cette concertation se déroule du 2 mai au 11 juin 2022 : la mairie de Saint-Colomban met à disposition (en mairie et sur la plateforme de participation citoyenne) des documents d’informations et un registre pour que chacun puisse noter ses observations et avis. Le bilan de ces avis sera ensuite présenté au Conseil Municipal puis envoyé au SCOT du Pays de Retz.

Nous lançons un appel général à la mobilisation concernant la concertation à St Co du 2 mai au 11 juin.

  1. PETR Du Pays de Retz

Le PETR du Pays de Retz votera probablement à la mi-septembre pour donner son feu vert ou pas concernant la demande des carriers de dérogation aux espaces agricoles pérennes du SCOT (les carriers travaillent sur les compensations aux 70ha qu'ils doivent retirer à ces EAP).

Nous avons envoyé aux élus du PETR l’argumentaire et seront présents lors des réunions de cette instance, à l’extérieur ou à l’intérieur. Nous serons présents lors du prochain Comité Syndical du PETR le 3 juin à Machecoul pour qu’ils sachent qu’on est là, qu’on s’informe et que nous serons toujours là en septembre. La Confédération Paysanne se joint à nous sur cette action.

  1. Appal à rassemblement le 3 JUILLET 2022 à Saint Colomban.

Comme en 2021, nous nous allions aux Soulèvements de la Terre (mouvement national qui lutte contre l’accaparement des terres, la privatisation de l’eau (Bassines) et mènerons conjointement une action à Saint-Colomban le 3 juillet prochain.

  1. Les rencontres.

Nous avons invité les différents candidats aux législatives à nous rencontrer, à l’exception des candidats du Rassemblement National.

  1. Le juridique.

Nos avocats Thomas Dubreuil et Maxime Le Borgne continuent à surveiller ce qu’il se passe concernant la modification du PLU, la révision du SCOT et les projets des maraichers industriels.

Actualités et perspectives soumises au vote et validées à l’unanimité des votants

D. BUDGET PREVISIONNEL 2022 présenté par Colette Arnaud

Nous avons établi un prévisionnel à hauteur de 15 000€. Ce budget a pour objectif de se donner les moyens d’aller en justice pour stopper ou freiner les différents projets des carriers ou des maraîchers industriels. Nous comptons sur une grande campagne de dons pour financer ces opérations (lancement à l’été 2022).

Les personnes qui souhaitent avoir accès au budget prévisionnel peuvent en faire la demande via la messagerie de « La tête dans le sable ».

Budget prévisionnel soumis au vote et validé à l’unanimité des votants

E. VIE ASSOCIATIVE ET CONSEIL D’ADMINISTRATION présentés par Jacki Herbet

  1. Les adhésions.

Les montants des adhésions restent aux tarifs 2021, à savoir

  • Une adhésion à montant libre à partir de 2€
  • Une adhésion de soutien : 10€

Adhésions et Dons peuvent être réalisés via la plateforme HelloAsso mais aussi en espèces, par virement ou par chèque.

Tarifs soumis au vote et validés à l’unanimité des votants

  1. Election du Conseil d’Administration

L’ensemble des membres se représente et Bertille GRASSET a transmis sa candidature.

Statutairement, renouvellement d’un 1/3 du CA, sont donc tirés au sort 4 noms qui seront soumis au vote pour réélection : Didier BILLON ; Martin BOILEAU ; Benjamin BOILEAU ; Pierre DOUVILLE

Sont élus à l’unanimité :

Didier BILLON ; Martin BOILEAU ; Benjamin BOILEAU ; Pierre DOUVILLE ; Bertille GRASSET

Le Conseil d’Administration est constitué comme suit :

Colette ARNAUD, Didier BILLON, Benjamin BOILEAU, Martin BOILEAU, Régis BOILEAU, Jean-Claude CAMUS, Pierre DOUVILLE, Bertille GRASSET ; Sandrine GUY, Jacki HERBET, Sylvain JALLOT, Christian LEBOSSE, Annie LE POULEN, Marie NICOLAS

Pour rappel, les 14 membres agissent au titre de co-président.e. de l’association

Marchands de sable, le film

Pour prendre de la hauteur et avoir une idée précise de l’étendue des dégâts nous vous invitons à jeter un oeil au film Marchand de sable

Affaire Lafarge en Syrie

« Comment aujourd’hui peut-on faire confiance à un groupe industriel dont les pratiques sont particulièrement douteuses… »

Affaire Lafarge en Syrie : la mise en examen pour « complicité de crime contre l’humanité » confirmée.

Le groupe est soupçonné d’avoir versé en 2013 et 2014, via une filiale, plusieurs millions d’euros à des groupes terroristes, ainsi qu’à des intermédiaires, afin de maintenir l’activité d’une cimenterie en Syrie. Il a annoncé vouloir engager un recours.

La cour d’appel de Paris a confirmé, mercredi 18 mai, la mise en examen du groupe cimentier Lafarge pour « complicité de crimes contre l’humanité » concernant ses activités jusqu’en 2014 en Syrie, a déclaré Claire Tixeire, conseillère juridique du Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits humains, à l’issue de l’audience. Le cimentier a aussitôt annoncé vouloir engager un recours.

Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017 et objet de nombreux rebondissements procéduraux, le groupe – désormais filiale d’Holcim – est soupçonné d’avoir versé en 2013 et 2014, via une filiale, plusieurs millions d’euros à des groupes terroristes, dont l’organisation Etat islamique (EI), ainsi qu’à des intermédiaires, afin de maintenir l’activité d’une cimenterie en Syrie alors que le pays s’enfonçait dans la guerre. Le groupe avait investi 680 millions d’euros dans la construction de ce site, achevé en 2010.

La cour d’appel a suivi sur ce point les réquisitions du parquet général, qui estimait que l’entreprise avait « financé, via des filiales, les activités de l’EI à hauteur de plusieurs millions de dollars, en connaissance précise des agissements » du groupe terroriste.

Pour lire la totalité de l’article paru dans Le Monde.

Marchands de sable, le film

Pour prendre de la hauteur et avoir une idée précise de l’étendue des dégâts nous vous invitons à jeter un oeil au film Marchand de sable

Pour qui ? Pourquoi ?

Nous avons aujourd’hui pu finaliser un argumentaire que nous souhaitons largement diffuser. Vous retrouverez ici : l’intégralité du dossier

Ce dossier est actuellement entre les mains des élus du PETR (Pôle d’Equilibre Terrirorial et Rural) qui va devoir se prononcer sur les modifications du SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) permettant d’autoriser l’extension des carrières.

Extensions des carrières de Saint-Colomban : Pour qui ? Pourquoi ?

Les projets se situent sur la nappe de Grand-Lieu (appelée nappe des sables), capitale pour l’approvisionnement en eau du lac de Grand-Lieu, emblématique de notre territoire. L’évaporation des plans d’eau formés par les carrières après extraction, à laquelle on ajoute l’eau qui part avec le sable extrait, provoquera à terme, chaque année, la perte de plus d’1 million de mètres cube pour la nappe de Grand-Lieu. C’est l’équivalent de la consommation annuelle de 30 000 habitants. Dans le même temps, l’irrigation massive et l’apport d’intrants chimiques (solubilisés dans l’eau, puis dans la nappe) pratiqués par le maraîchage industriel affectent la quantité et la qualité de l’eau sur notre territoire.Or, la préservation de la ressource en eau est cruciale : pour la consommation de l’être humain, abreuver le bétail, conserver l’équilibre du sol, sa fertilité et donc les rendements agricoles indispensables à la subsistance de l’Homme. La Commission Locale de l’Eau va initier prochainement une étude HMUC (Hydrologie Milieux Usages Climat),sur plusieurs années, qui permettra de connaître plus globalement la pression des prélèvements sur ce bassin. L’impact des activités d’extraction de sable sur l’eau étant avéré, nous pensons qu’il est essentiel d’attendre les recommandations rendues par cette commission avant d’envisager toute extension.
La ressource en eau.
Quel choix faisons-nous ?
– Prendre la décision hâtive de favoriser l’approvisionnement en sable pour le béton et le maraîchage industriel ?
Ou
– Prendre le temps d’étudier l’état de la ressource en eau pour en favoriser la préservation pour les générations à venir ?

Marchands de sable, le film

Pour prendre de la hauteur et avoir une idée précise de l’étendue des dégâts nous vous invitons à jeter un oeil au film Marchand de sable

Territoires hypothétiques

Territoires hypothétiques retrace l’aventure d’une semaine intensive du Master Villes et Territoires de l’école d’architecture de Nantes sur le territoire de l’ancien estuaire Yprésis, aujourd’hui au cœur d’une controverse sur l’extraction de sable. Faire enquête sur les relations entre territoires à l’aide du métabolisme urbain, saisir sensiblement un paysage et ce qui le traverse, avancer des hypothèses territoriales en tentant de redonner des lignes de fuites qui esquisse des devenirs possibles de ce territoire sous tension.

L’atelier Territoires Hypothétiques, projet court et intensif, invite une quarantaine d’étudiants et étudiantes à explorer un territoire et ses hypothèses. En prise avec un territoire et ses réalités plurielles, cet atelier vise à l’exploration d’outils et de méthodes d’enquête privilégiant la construction de prospectives situées. À partir de l’arpentage d’un territoire et de ses enjeux, les étudiant·es réalisent collectivement des analyses critiques de l’existant et des processus en cours, et d’en proposer une nouvelle vision prospective.

Cet projet court à eu lieu du 21 au 25 février 2022

Enseignement: Julie Gangneux, Laura Mehtali, Vincent Benard, Jean- Baptiste Bahers, Tibo Labat

Pour consulter les travaux des étudiants :

https://sway.office.com/4U7aMaf47I0He7qC?ref=Link

15 mai : journée pédestre et Assemblée Générale

15 mai : un journée pédestre, conviviale, informative et festive.

Au programme de la matinée : une marche en campagne pour observer l’évolution de notre territoire. Apportez vos jumelles, nous vous préparons de beaux points de vue. Le rendez-vous sera à Geneston sur le parking du plan d’eau. Pour vous y inscrire, c’est tout simple : suivez ce lien https://framaforms.org/inscription-a-la-marche-du-dimanche-15-mai-2022-1648544201

Nous vous proposons d’apporter vos pique-niques et nous déjeunerons au retour ensemble.

A 14h00, vous pourrez suivre l’Assemblée Générale 2022 qui se déroulera en extérieur (si le temps le permet). Pour ceux qui le souhaitent, vous pouvez d’ores et déjà renouveler votre adhésion à l’association en suivant ce lien : https://latetedanslesable.fr/adherer/

Et enfin, nous espérons pouvoir clôturer cette journée en musique !

Chaque temps est indépendant, nous vous y attendons nombreux…

Au plaisir de vous retrouver le dimanche 15 mai.

Bassines, non merci et autres nouvelles !

Bassines, non merci ! – Le 11 mars dernier, nous avons accueilli les collectifs « Bassines, non merci! » et « Les soulèvements de la terre ». Cette soirée, qui a rassemblé 80 personnes, nous a permis de partager nos inquiétudes face aux inexorables avancées des industriels qui s’accaparent l’eau, les sols pour un profit à court terme.
Nous constatons beaucoup de points communs à nos luttes. En particulier qu’il faut cesser d’essayer d’adapter la terre à nos besoins mais plutôt commencer à adapter nos besoins à la terre.

Des étudiants de l’école d’architecture de Nantes étaient présents à cette réunion. Ils ont pu nous partager leur travail réalisé fin février sur notre territoire dans le cadre de leur semaine intensive : « territoires hypothétiques ». Ils ont découvert les controverses, tensions, enjeux et aussi atouts de notre territoire. Ils nous ont apporté un regard neuf. Ils continuent à nous faire espérer que l’avenir pourrait être entre de bonnes mains.Alors il nous faut agir pour qu’ils puissent avoir le temps d’imaginer un autre futur !

==> Ce sont les raisons pour lesquelles, nous nous associons au mouvement des 25/26/27 mars contre les Méga-bassines et vous invitons à rejoindre la Rochénard (79) pour le Printemps Maraîchins
Pour plus d’infos : c’est ici : Accueil – Bassines Non Merci)   Habitant.e.s du Pays de Retz : on a besoin de vous !…Si si, lisez plutôt :
Comme vous le savez, la consultation de St-Colomban à peine terminée, son conseil municipal a engagé officiellement les 1ères procédures. Dans ce cadre, il a maintenant besoin que le PETR du Pays de Retz valide, pour les 70ha  convoités par les carriers, la (fameuse) dérogation aux espaces agricoles pérennes du SCOT.

Cette décision sera prise prochainement par le PETR (dans les prochaines semaines…). Les carriers font pression de leur côté : à notre tour de nous faire entendre après des élus de nos communes. C’est là qu’on a besoin de vous ! Nous n’avons pas les moyens financier de ces industriels mais nous avons un réseau d’adhérents, de soutiens et de sympathisants bien motivés : mais oui, c’est vous !

Alors, comment faire?
Nous avons envoyé il y a quelques jours à l’ensemble des élus des communes du PETR du Pays de Retz (*) le courrier joint.
Nous leur proposons de les rencontrer pour venir leur expliquer ce qui est en train de se passer. Alors relayez notre demande ! Par le moyen qui vous semblera le plus pertinent, pour vous dans votre cas : mail, courrier, demande de rdv, approche avant un conseil municipal, relation personnelle…Vous trouverez, c’est certain, on vous connait !
Que demander?
Sont-ils informés? Connaissent-ils les enjeux? Vont-ils répondre à notre demande de rdv? Ont-ils une position arrêtée aujourd’hui? Cherchez à échanger simplement, calmement…
Quand demander?
C’est pile poil le moment !
Je n’habite pas dans le Pays de Retz :
Ne vous croyez pas pour autant sorti.e.s d’affaire. Vous avez certainement des gens de votre entourage : un cousin, une grand-mère, un copain, une collègue de boulot, sensibles aux questions que nous soulevons et qui habite dans l’une des communes de ce territoire (*). Alors qu’attendez-vous : relayez-leur cette petite demande dès maintenant !
Merciiiii d’avance !
Et merci de nous tenir informés de vos interventions.

(*) : communes concernées = celles qui sont dans les communautés de communes suivantes : Sud-Estuaire, Pornic-Agglo, Sud-Retz-Atlantique et Grand-Lieu. Et oui, ça en fait du monde !


Des dates : Vous pouvez déjà noter ces 2 dates dans vos agendas :
– le dimanche 15 mai prochain : pour une rando différente (et pas pareille…Suspens !) suivie de l’AG de « la tête dans le sable » – le dimanche 3 juillet : pour un temps festif !…Autour de la problématique du foncier agricole sur Saint-Colomban… On vous reprécisera les détails dès que possible !

Vendredi 11 mars à 20h

Nous serions heureux de vous retrouver à 20h00, le vendredi 11 mars 2022 à Saint-Colomban sur le site de la ferme de Rublé pour une réunion publique coorganisée par Bassines-non merci!, La tête dans le sable et Les soulèvements de la terre.

Partout le capitalisme s’accapare et empoisonne la terre et l’eau. La récente « guerre des bassines » qui a éclaté l’automne dernier dans le marais poitevin a permis de mettre cette problématique sur le devant de la scène. Comment battre le fer tant qu’il est encore chaud ? Comment mener des actions collectives conséquentes susceptibles de remettre la crise écologique au cœur du débat public ? Comment engager un rapport de force face à l’agro-industrie biocidaire ? 

Nous vous invitons à venir discuter ensemble sur ces sujets et ce sera aussi un temps privilégié pour :

– présenter brièvement les prochains temps forts et actions à venir des Soulèvements de la Terre.

– refaire le point avec La tête dans le sable sur l’extension dévastatrice des carrières de sable et du maraîchage industriel dans le secteur de Saint-Colomban  ; de partager les ébauches de perspectives et de calendrier d’une lutte qui est appelée à se poursuivre et s’amplifier après une consultation pseudo-démocratique faussée par le lobbying outrancier des carriers.

– s’organiser avec le collectif Bassines-non merci! pour la mobilisation du printemps maraîchin les 25-26-27 mars prochain. Il sera question des enjeux et du programme de ce week-end (en particulier de la manif-action du samedi) et de planifier d’éventuels bus et/ou convois à destination du marais poitevin.

Ce sera également l’occasion d’échanges informels autour d’un verre, de repartir avec des tracts et affiches à partager, de découvrir les travaux des étudiants réalisés sur le territoire de Saint-Colomban…

On vous y attend nombreux-euses !

Écœurés ! Déterminés !

Écœurés !
C’est le mot qui revenait le plus souvent parmi ceux qui assistaient au conseil municipal de St-Colomban du 27 janvier.
Y étaient votés les 1ères délibérations qui lancent les procédures officielles pour permettre les extensions des 2 carrières.
Nous n’espérions pas de miracle, mais au moins un peu de débat !
…Et bien il a juste fallu de 9min top chrono pour exposer la 1ère délib actant le résultat de la consultation et validant le principe de ces 2 extensions.
9 minutes :
pour exposer un sujet qui engage la commune (plus de 20% de sa surface agricole est concernée) et bien au-delà tout un territoire;
pour un sujet qui va fortement le modeler pour les dizaines d’années à venir;
pour ne pas débattre d’une consultation sur laquelle il y aurait eu pourtant tant à dire…
pour oublier de prendre en compte en priorité l’avis des riverains, pourtant priorité de la municipalité;

Et si vous avez donc 9 minutes disponibles, vous pouvez revoir (à partir de 4′) ce moment historique :
https://www.facebook.com/commune.saintcolomban/videos/971039923619626/

Déterminés !
La consultation est terminée mais elle nous a beaucoup appris.
Nous entrons dans une nouvelle phase de cette lutte.
Une nouvelle saison de cette série qui sera donc longue, très longue…

Nous comptons sur vous pour continuer à diffuser tout autour de vous de ce qui se trame ici sur notre bout de territoire.
Il n’est pas à brader et nous voulons le faire vivre…
Alors : vous aussi, toujours déterminé.e.s?

Articles suite au conseil municipal :
article Ouest-France
article courrier PDR