Les chiffres relatifs à l’érosion de la biodiversité sont toujours plus alarmants. Les populations de vertébrés ont chuté de 68 % entre 1970 et 2016, selon un nouveau rapport publié par le WWF en septembre 2020.

https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-36072-rapport-living-planet-2020.pdf

Or, les variations de populations d’espèces constituent un indicateur majeur de la santé globale des écosystèmes : 75% de la surface terrestre libre de glace a déjà été considérablement altérés, les zones humides ont perdu plus de 85 % de leur superficie.

Mais heureusement les carriers sont là !

Ils ne manquent pas une occasion de nous indiquer que grâce à leur activité de nouvelles espèces apparaissent…

Ils oublient juste de préciser combien ont disparu. Aucune étude sérieuse n’a à ce jour permis de démontrer l’impact positif de leur passage sur la biodiversité des territoires impactés.

Quant au maraîchage industriel : quand on regarde les étendues énormes de sable et de plastique, une explication supplémentaire est-elle vraiment nécessaire ?

Alors décidément, au-delà de la disparition de nos fermes, de nos paysages et de l’impact énorme sur les masses d’eau, le « binôme carrières de sable + maraîchage industriel » n’arrivera pas à se rattraper sur les questions de biodiversité.

Alors, si on réfléchissait un peu avant de (re)creuser ?