L’ensemble des collectivités souhaite proposer des produits locaux dans ses restaurants scolaires, et incite la population à consommer local…

S’agit-il juste de cultiver une image ?

Les exploitants agricoles sont confrontés à la pression foncière liée aux activités de carrière ou maraîchères et le maintien des sièges d’exploitation devient très difficile. Proche de la métropole nantaise et dans un contexte où tout le monde veut des circuits courts, c’est sans doute paradoxal !

Les productions des maraîchers industriels partent dans toute l’Europe…

Alors une alimentation de proximité ne pourra se faire sans des agriculteurs qui la produisent localement. Pour pouvoir continuer à travailler dans de bonnes conditions économiques, pérenniser leurs fermes et donc notre alimentation locale et de qualité, il ne faut sans doute pas se contenter de bonnes intentions. Avec les structures et outils existants aujourd’hui, il faut que localement nous les soutenions : collectivités, associations, citoyens, distribution. Nous sommes tous concernés et nous devons agir tous ensemble dans cette même direction pour sauver nos fermes !

Des dispositifs de protection de cette agriculture sont possibles à mettre en place, à condition de le vouloir véritablement : le PEAN (Périmètre de Protection des Espaces Agricoles et Naturels) en est un. Après le PAT (Plan Alimentaire Territorial), il permettrait à minima que tous les acteurs se mettent autour de la table pour avancer ensemble sur ces questions capitales pour notre alimentation en général et en particulier celle de nos enfants dans les restaurant scolaires.

Alors, si on veut manger local : on met de nouveaux bâtons dans les roues de nos fermes en accentuant un peu plus cette pression foncière ravageuse …

Ou on les aide un peu?

Alors, si on réfléchissait un peu avant de (re)creuser ?