Les terrains exploités par les carrières sont des propriétés privées. Une partie appartient directement aux entreprises d’extraction et une autre partie à des personnes privées qui en resteront propriétaires après exploitation.

Qu’adviendra-t-il demain de ces centaines d’hectares quand les exploitants auront fini d’extraire les millions de tonnes de sable?

Une remise en état est définie dans l’arrêté préfectoral. Elle oblige les carriers à laisser le site dans une configuration qui impose sur certaines surfaces une renaturation, sur d’autres une remise en état agricole (après remblaiement) ou encore pour la plus grande partie des plans d’eau.

Mais qui entretiendra ces surfaces ? Qui se souciera de maintenir ces terrains suivant le beau plan prévu dans l’arrêté préfectoral ?

Les personnes privées ne sont pas forcément des habitants proches des carrières. Seront-ils en réelle capacité de suivre avec attention ces terrain? Qui dans les multiples propriétaires en aura les moyens ? Avec les multiples successions qui se feront au fil des années, imaginez le tableau…


Dans la configuration actuelle de leur emprise, avant même de parler d’extension, le périmètre de chacune des 2 carrières est de plus de 3km. Après quelques années quand les carriers seront partis et les remises en état terminées, qui pourra assurer la sécurité autour des plans d’eau, parfois profonds de 15m ?Les carriers seront repartis vers d’autres horizons, mais les riverains seront toujours présents et auront alors à en subir directement les conséquences pour … très très très longtemps !