Le rapport du CESER Pays de la Loire (de 2016) sur le changement climatique dresse un bilan sombre des masses d’eau d’ici 2050.

L’augmentation des températures conjuguée à la diminution des précipitations conduira très probablement à une diminution de la disponibilité de la ressource en eau.

Les cours d’eau de Loire-Atlantique présentent une qualité physico-chimique globalement dégradée sur l’ensemble du territoire départemental au regard des matières organiques et oxydables, des phosphates et des nitrates (stimulant l’eutrophisation) présents en quantité excessive.

Le maraîchage industriel est particulièrement incriminé dans certains bassins (rapport CGEDD n° 012819-01 CGAAER n° 19056 de juillet 2020).

Par ailleurs, il est certain que les surfaces de plastiques considérables (serres et tunnels) associés aux systèmes de drainages particulièrement efficaces, ont un impact évident sur nos modestes cours d’eau.

A l’heure où le GIEC nous annonce des phénomènes météos intenses de plus en plus fréquemment, on ne peut plus se mettre la tête dans le sable sur cette question essentielle !

Alors, si on réfléchissait un peu avant de (re)creuser ?